Le nucléaire c’est coûteux mais les renouvelables on ne vous le dira pas.

Un parti pris pro énergies renouvelables ?

C’est dans cet article du journal "Le Monde" intitulé "Electricité : la France ne respecte pas sa feuille de route pour la transition énergétique" qu’on peut lire que prolonger le parc nucléaire français existant sera long, coûteux et semé d’embûches alors qu’il ne dit rien sur le coût des énergies renouvelables (éolien et solaire). Sur ces dernières, il met en avant la différence de puissance installée de ces équipements qui est souvent inférieure à celle de ces voisins européens.

Peut-on se passer d’exprimer le coût financier de chacun des modes de production d’électricité ?

J’étais tellement persuadé que cet article n’allait pas aborder l’aspect financier de cette transition qu’avant même d’entamer sa lecture j’ai effectué une recherche sur le mot "euros" pour savoir si il le contenait.
Résultat de cette recherche : "0 occurrence trouvée".
L’aspect financier n’est donc absolument pas abordé. Quand on connaît en détail les coûts mirobolants de cette transition énergétique [1] on peut que s’étonner de cette absence !

Les éoliennes et les panneaux solaires sont anti-social

Est ce que Nabil Wakim et Perrine Mouterde ont craint de charger leur article avec trop de chiffres et de répugner leurs lecteurs ? Il y en a pourtant beaucoup notamment qui portent sur les gigawatts installés des panneaux solaires photovoltaïques et des éoliennes. De ce fait, on peut clairement établir qu’il s’agit donc d’un parti pris pro-énergies renouvelables. Pourtant, même si ce parti pris part d’une bonne intention : le nucléaire peut produire des accidents industriels, l’examen de l’ampleur des coûts investit peux faire changer d’avis quand on sait que c’est l’Etat qui subventionne ces installations. Au final, solaire et éolien s’avèrent anti-social puisque l’argent qu’ils requièrent ne profite qu’à quelques intérêts privés et non à une majorité de la population.